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Alexandra Stahn
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Conseils d'entretien pour vos bijoux
Ne pas porter pour faire le ménage
Enlever pour dormir
Ne pas porter sous la douche
Éviter le contact avec les produits chimiques
Ne pas porter pendant le sport
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Les bijoux ne doivent en principe pas entrer en contact avec des produits chimiques, car ceux-ci peuvent attaquer le matériau, le revêtement ou la dorure. Il est donc conseillé de retirer ses bijoux pour effectuer les tâches ménagères. Les bijoux en pierres précieuses, mais aussi en pierres de verre, ne doivent pas être exposés aux chocs.
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Aucun bijou ne doit être porté pendant le sommeil, la douche, le sport ou la natation. La sueur, l'eau salée et le chlore peuvent attaquer les bijoux, en particulier l'or, l'argent et l'acier inoxydable. Cela vaut malheureusement aussi pour le contact avec les cosmétiques, la laque et les crèmes.
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Les pierres précieuses sensibles, comme le corail, la turquoise, la kunzite, la fluorite ou l'améthyste, ne doivent jamais être exposées en plein soleil, car elles risquent de se décolorer. Les perles véritables peuvent perdre leur éclat à cause du soleil, du maquillage et de la transpiration.
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Après avoir porté vos bijoux, conservez-les de préférence dans une boîte fermée ou un coffret à bonne distance pour les protéger du soleil, de l'oxydation (ternissure) et de l'humidité.
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Pour nettoyer les bijoux, qu'ils soient authentiques ou fantaisie, n'utilisez pas de produits de nettoyage agressifs, acides, abrasifs ou caustiques. Sur Internet, on trouve des conseils de nettoyage à l'aide de dentifrice, de nettoyant pour dentier ou de solvant. Évitez absolument d'utiliser de tels produits, car ils peuvent causer des dommages permanents à vos bijoux.
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Une solution de liquide vaisselle et d'eau tiède est idéale pour nettoyer les bijoux sales. Faites tremper vos bijoux dans cette solution pendant environ 10 minutes, rincez-les ensuite à l'eau claire et séchez-les avec un chiffon doux, par exemple en microfibres, pour éviter les taches d'eau. Les dépôts de saleté tenaces peuvent être enlevés avec précaution après le trempage à l'aide d'une vieille brosse à dents souple.
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Les lingettes imprégnées pour l'argent et les bains spéciaux pour l'argent ne conviennent que pour les bijoux en argent. Pour les bijoux plaqués or ou dorés, une lingette ou un bain pour l'argent peut laisser des dommages permanents sur la surface.
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Les pierres précieuses à base organique, ainsi que les rubis et les émeraudes, n'aiment pas les produits agressifs tels que les bains spéciaux ou les bains à ultrasons. Il s'agit notamment des turquoises, des malachites, des coraux, des opales, des perles, des lapis-lazuli ainsi que des doubles. Ils deviennent mats lorsqu'ils sont nettoyés avec des produits agressifs et peuvent changer de couleur de façon permanente.
Allergies et réactions cutanées
Si votre peau change de couleur lorsque vous portez des bijoux, cela ne signifie pas forcément que le bijou est de mauvaise qualité. Il peut y avoir d'autres raisons. Voici quelques causes possibles :
Il faut d'abord distinguer s'il s'agit d'une allergie de contact aux bijoux ou simplement d'une réaction cutanée.
Bien que l'argent fasse partie des métaux précieux, il noircit rapidement au contact de substances contenant du soufre. Il en va de même pour le cuivre, le zinc et le fer. Le cuivre réagit non seulement avec le soufre, mais aussi avec l'ammoniac. L'ammoniac est présent dans la sueur humaine et entre souvent dans la composition des savons, des pommades ou des crèmes. Les composés qui se forment peuvent noircir la peau. L'or faiblement allié (333 ou 375) peut également ternir, car il peut contenir du cuivre et du zinc.
Les substances soufrées qui réagissent avec l'alliage, mais qui peuvent également être présentes dans les cosmétiques ou dans la sueur humaine et qui peuvent être encore renforcées par la consommation de certains aliments comme les oignons ou l'ail, sont donc les principales responsables du ternissement des métaux.
Il est également possible que la décoloration de la peau soit due à des facteurs hormonaux ou à la prise de certains médicaments.
Le dermographisme noir est une coloration foncée de la peau qui résulte de l'abrasion de particules métalliques très fines provenant de bijoux. La pigmentation noire peut être favorisée par des cosmétiques contenant de l'oxyde de zinc, de l'oxyde de titane ou du talc. Elle est inesthétique, mais sans danger.
En cas d'allergie de contact, par exemple au nickel, le système immunitaire réagit après le contact avec des objets contenant du nickel. Généralement au bout de 12 heures au plus tôt, une inflammation cutanée localisée se forme à l'endroit concerné. Les symptômes peuvent être des démangeaisons intenses, des brûlures, des douleurs, des rougeurs, des gonflements, des papules, des vésicules suintantes au point de contact, et en cas de contact chronique, une desquamation ou un épaississement de la peau.
L'hypersensibilité au nickel est la réaction allergique cutanée la plus fréquente. On estime qu'elle touche 5 à 10 % de la population allemande.
Le nickel est utilisé dans presque tous les composés métalliques d'usage courant, tels que les fermetures éclair, les montures de lunettes, les casseroles, mais aussi dans de nombreux alliages de bijouterie, car il augmente la capacité de polissage et la résistance des alliages métalliques.
L'or pur ou l'argent pur sont trop mous pour être utilisés dans la fabrication de bijoux. C'est pourquoi le nickel est souvent présent dans les alliages d'argent et d'or, mais aussi dans l'acier inoxydable, apprécié pour sa faible allergénicité.
Par conséquent, plus la teneur en or ou en argent d'un alliage de bijouterie est élevée, plus la teneur en nickel est faible.
Exemple : un alliage d'argent 925 contient 92,5 % d'argent pur et seulement 7,5 % d'autres métaux, tandis qu'un alliage d'or 333 ne contient que 33,3 % d'or pur et donc 66,7 % d'autres métaux non précieux.
C'est pourquoi nous fabriquons de nombreux bijoux que nous proposons dans le secteur de la bijouterie en argent sterling 925, que nous faisons galvaniser avec une couche d'or 18 carats de 10 µm d'épaisseur. Le risque d'allergie est relativement faible dans ce cas.
En théorie, il est toutefois possible de réagir de manière allergique à tous les autres métaux. Nous conseillons de consulter un allergologue en cas de suspicion d'allergie et d'éviter de porter des bijoux fantaisie et des bijoux en alliage faible.
Tailles et Poids
Il est parfois difficile pour un acheteur de déterminer à partir d'une photo dans le shop si le bijou a la bonne taille ou s'il lui ira bien.
C'est pourquoi nous nous efforçons de toujours présenter les bijoux avec un objet de comparaison, de photographier les boucles d'oreilles à l'oreille, les colliers sur le buste, les pendentifs et les broches sur la main.
Le poids des bijoux, en particulier des boucles d'oreilles, doit également permettre à l'acheteur de se faire une idée s'il pourra les porter agréablement toute la journée ou s'il s'agit par exemple de boucles d'oreilles de soirée opulentes.
La plupart des clientes trouvent agréable un poids allant jusqu'à 8 grammes par paire de boucles d'oreilles, tandis que 20 grammes par paire et plus deviennent trop lourds à long terme pour certains lobes d'oreille.
Si vous n'êtes pas sûr des dimensions d'un bijou, il est recommandé de vérifier la taille sur un mètre ruban ou une règle avant l'achat afin de visualiser les dimensions ou de les esquisser sur une feuille de papier.
Traitement des pierres précieuses
Qu'est-ce qui caractérise une pierre précieuse parfaite ? Une transparence parfaite sans inclusions, un éclat brillant et une couleur intense sont les mots-clés qui reviennent dans ce contexte. Cependant, toutes les pierres précieuses ne répondent pas naturellement à ces attentes. De nos jours, les pierres précieuses peuvent être traitées par diverses méthodes afin d'améliorer leur apparence en termes de couleur et de pureté. Parmi les méthodes les plus connues, on peut citer le chauffage, l'irradiation, le remplissage des fissures, le revêtement ou la vaporisation, la coloration ou l'imprégnation.
Chaque client doit décider lui-même comment il souhaite aborder ce sujet. C'est pourquoi nous ne souhaitons pas évaluer personnellement les différents procédés de traitement des pierres précieuses et des minéraux, mais plutôt les expliquer. Chaque acheteur doit décider par lui-même s'il refuse catégoriquement tout traitement des pierres ou s'il préfère mettre en avant le bijou lui-même et non pas seulement la pierre précieuse qu'il contient.
Traitement des pierres précieuses
Cuisson ou Chauffage
Depuis longtemps, on brûle les pierres précieuses pour intensifier leurs couleurs ou réduire leurs inclusions. Des découvertes archéologiques de cornaline montrent que, déjà il y a plus de 4000 ans, on exposait les pierres à la chaleur pour en modifier la couleur. Les Romains modifiaient également la couleur de l'onyx en y ajoutant du soufre et en le chauffant pour obtenir une teinte noire profonde.
De nos jours, la température de cuisson est déterminée individuellement pour chaque minéral et varie entre 300 et 1900 °C. La cuisson est utilisée pour la plupart des pierres précieuses transparentes disponibles dans le commerce et ne doit pas être indiquée. Les pierres précieuses qui sont souvent traitées par chauffage sont par exemple : l'améthyste, l'aigue-marine, la citrine, la kunzite, la morganite, le saphir, le quartz fumé, le rubis, la tanzanite, la topaze, la tourmaline et le zircon.
Cuisson ou Chauffage
Dans les années 1970, une méthode a été développée pour modifier la topaze jaune et blanche en topaze bleue. Les pierres sont d'abord exposées à des rayons gamma et à des faisceaux d'électrons, puis cuites pour stabiliser la couleur. Le premier bleu de topaze créé de cette manière fut le «London Blue», un bleu pétrole foncé intense. Puis vinrent le «Swiss Blue», bleu marine ou bleu turquoise, et le «Sky Blue», très populaire dans le commerce. On peut supposer que toutes les topazes bleues proposées dans le commerce ont été modifiées de cette manière, même si certains commerçants le nient.
Remplissage de Fissures
C'est au tournant du millénaire que les premiers rubis remplis de verre ont fait leur apparition sur le marché. Cette technique spéciale permet de remplir de «verre au plomb» liquide les fissures ouvertes et les cassures dans les pierres à facettes. La substance de remplissage est un mélange de substances utilisées dans la fabrication synthétique de pierres précieuses. La masse fondue solidifiée se solidifie dans les fissures ou les cavités de la pierre précieuse. Le remplissage des fissures avec du verre au plomb améliore également considérablement la transparence de la pierre. Ce procédé est très souvent utilisé pour les corindons, c'est-à-dire le rubis et le saphir, et doit être déclaré. Les pierres traitées de cette manière ne doivent pas être exposées aux acides ni nettoyées dans un bain à ultrasons.
Revêtement/ Vaporisation
Le quartz, la topaze et le zirconium cubique, imitation de la pierre précieuse, sont particulièrement souvent affinés par dépôt physique en phase vapeur. En termes simples, cela signifie que la pierre de départ, généralement incolore, est recouverte d'une fine couche de minéraux, ce qui modifie sa couleur. Les premiers cristaux PVD ont été créés à la fin des années 1990, les premières expériences se concentrant uniquement sur la topaze. Selon les métaux utilisés, on obtient des couleurs et des reflets fascinants qui n'existent pas dans la nature, comme par exemple le cristal de roche arc-en-ciel ou la topaze mystique. Les pierres traitées de cette manière ne doivent pas être nettoyées dans un bain à ultrasons ni exposées à des acides. De plus, les objets pointus peuvent rayer le revêtement de surface.
Imprégnation / Teinture / Stabilisation
Une autre méthode consiste à imprégner la pierre en y appliquant de la cire, de la résine naturelle ou de la paraffine. Certains minéraux ont tendance à s'ébrécher ou à se rayer, ou ne sont pas très durs. Le revêtement n'est appliqué qu'en surface, il peut être incolore ou coloré, comme par exemple dans le cas de la howlite blanche, qui ressemble alors à une turquoise. La surface est lissée, les petites fissures et crevasses ou les trous sont comblés et égalisés de manière invisible. La pierre gagne en brillance et la résistance des minéraux plus tendres et plus fragiles est augmentée.
Exemples de pierres pouvant être traitées par vitrification de surface : malachite, azurite, calcite, labradorite, charoïte, améthyste, péridot, apatite, chrysobéryl, chrysocolle, tourmaline, turquoise, aigue-marine, émeraude, lapis-lazuli, calcédoine et jade. Si le traitement est réalisé avec des huiles et des résines incolores, il n'est pas nécessaire de le déclarer, contrairement à la coloration simultanée de la pierre.
En outre, il existe également la stabilisation des pierres, souvent utilisée pour les coraux, les azurites ou les turquoises présentant de grandes irrégularités ou des trous. Ici, les défauts sont comblés avec de la résine synthétique afin de rendre la surface plus résistante, plus facile à poncer et à polir. Les pores sont fermés par ce procédé afin d'obtenir une meilleure brillance de surface.
La désignation « reconstitué » que l'on trouve souvent en rapport avec les turquoises et les coraux peut prêter à confusion, car les grands spécimens de ces minéraux peuvent être extrêmement chers. Le terme « reconstitué » signifie que des pierres qui ne peuvent pas être taillées sont broyées, puis mélangées à de la résine synthétique pour créer de nouvelles créations. Pour certains, c'est certainement un affront de qualifier une telle pierre de pierre précieuse, mais c'est peut-être aussi une façon intelligente de recycler les restes.
Synthèses
Zirconium cubique
Les vrais diamants comptent parmi les pierres précieuses les plus chères au monde. Même les diamants qui ne pèsent que quelques carats sont souvent inabordables. Le zirconium cubique est une alternative aux vrais diamants, dont l'aspect est très similaire. Pour fabriquer le zirconium cubique, on utilise de l'oxyde de zirconium comme composant principal, mais aussi de l'oxyde de calcium ou de l'oxyde d'yttrium. Le mélange de pigments colorés, de dioxyde de zirconium, d'oxyde de calcium ou d'oxyde d'yttrium est ensuite fondu dans un four à haute température à environ 2 700 °C, puis refroidi. Il en résulte des cristaux cubiques de zircone.
L'hydroquartz n'est pas un minéral d'origine purement naturelle. Le procédé utilisé pour l'extraire est appelé procédé hydrothermal. Les premiers essais ont eu lieu à la fin du XIXe siècle et se sont perfectionnés au fil des années. La production d'hydroquartz se fait dans un récipient en acier sous pression. Dans la partie supérieure de ce récipient se trouvent des plaquettes de quartz découpées qui servent de germes ; au fond du récipient sous pression se trouvent des morceaux de quartz brisés qui servent de substance nutritive. La température dans cet autoclave est d'environ 350 à 400 °C, la pression est comprise entre 100 et 120 MPa. Ce procédé simule les conditions naturelles de cristallisation des quartz naturels, qui poussent toutefois d'environ 1 mm par jour dans le récipient sous pression. En quelques jours, on peut obtenir de grands cristaux impeccables, alors que la croissance naturelle des cristaux prendrait des siècles, voire des millénaires. Outre la taille, la palette de couleurs des cristaux de quartz synthétiques est illimitée, ce qui permet de créer des couleurs qui ne font pas partie du répertoire des quartz naturels, comme le rose, le bleu ou le turquoise.
Quartz Hydrothermal
Petite Leçon de perles
Les perles ont un degré de dureté de 2,5 à 3,0 sur l'échelle de Mohs. Ce sont donc des pierres précieuses relativement tendres qui nécessitent un entretien particulier. Pour éviter les rayures, rangez-les séparément des autres pierres précieuses et des bijoux en métal. Ne conservez jamais vos perles dans un sac en plastique, car le plastique peut libérer un produit chimique qui endommage leur surface. Appliquez toujours du parfum, des produits capillaires et des cosmétiques avant de mettre vos bijoux en perles. La meilleure façon de nettoyer vos bijoux en perles est d'utiliser un chiffon doux, de préférence après chaque utilisation des perles.
Soins
Definition
Les perles sont des pierres précieuses organiques qui se forment à l'intérieur de la coquille d'un mollusque vivant d'eau douce ou d'eau de mer (huître ou moule). Les perles naturelles se forment lorsque le mollusque sécrète de la nacre pour se protéger d'un irritant, comme un grain de sable ou un parasite qui a pénétré dans sa coquille. Contrairement aux perles naturelles, les perles de culture sont le fruit d'une intervention humaine. Les techniciens implantent un morceau de tissu de la tunique dans un mollusque hôte, soit seul (cas habituel pour les perles de culture d'eau douce), soit avec une perle de nacre (toutes les perles d'eau de mer). Le mollusque recouvre la substance irritante de nacre, exactement comme pour une perle naturelle. Les perles de culture sont cultivées dans des fermes perlières, où les huîtres perlières sont nettoyées, protégées des prédateurs et enfin récoltées. Des milliers d'années de pêche aux perles ont décimé les bancs de perles naturelles, de sorte que les perles de culture représentent aujourd'hui la majeure partie du commerce des perles.
Histoire des Perles de Culture
Des découvertes historiques de perles naturelles provenant du golfe Persique peuvent être datées d'environ 5000 ans, et on sait également que des plongeurs ont déjà récupéré des perles dans la mer Rouge en 300 avant J.-C. Pendant la domination coloniale espagnole au XVIe siècle, de grandes quantités de perles ont été extraites des eaux au large du Mexique, de l'Amérique centrale et de l'actuel Venezuela. Aujourd'hui, on ne trouve plus que de petites quantités de perles dans ces régions et on a commencé à les cultiver à des fins commerciales en raison de la forte demande.
Après la présentation de la première perle de culture par le Japonais Kokichi Mikimoto au salon de la bijouterie de Paris en 1921, la perliculture est restée pendant environ 50 ans fermement entre les mains des Japonais.
Après le succès initial de la culture de perles rondes avec l'huître Akoya au début du XXe siècle, les consommateurs ont commencé à demander des perles de différentes couleurs, formes et tailles. La culture commerciale de perles d'eau douce au Japon a commencé vers 1935 avec la production de perles au lac Biwa, le plus grand lac du Japon. Après la Seconde Guerre mondiale, la culture des perles avec noyau a été remplacée par celle des perles sans noyau. La production annuelle de perles d'eau douce au Japon a atteint son apogée avec sept tonnes par an entre 1970 et 1980, période à laquelle les perles d'eau douce chinoises ont commencé à apparaître sur le marché.
En 1962, alors que les ressources naturelles de l'huître Hyriopsis schlegelii se raréfiaient dans le lac Biwa, quelques éleveurs japonais de perles d'eau douce ont commencé à se déplacer vers la région du lac Kasumigaura pour y établir une nouvelle base d'élevage. En raison de la demande d'huîtres produisant davantage de perles, Hyriopsis schlegelii et Hyriopsis cumingii ont été croisées pour créer un hybride d'Hyriopsis. Cette huître peut produire des perles de culture plus grandes, plus brillantes et contenant un noyau, dans différentes couleurs. La production annuelle actuelle de perles d'eau douce dans le lac Kasumigaura, le deuxième plus grand lac du Japon, est désormais plus que faible avec moins de 40 kg, mais les perles Kasumiga sont très appréciées des acheteurs européens et américains.
Lorsque le professeur chinois Xiong Daren commença en 1962 les premiers essais d'élevage de perles et de culture de la moule perlière locale en s'inspirant de l'élevage de perles japonais dans le lac Biwa, on ne pouvait pas encore prévoir l'évolution fulgurante que prendrait l'élevage de perles en Chine.
Dans les années 1970, la culture de perles d'eau douce sans noyau a commencé le long du fleuve Yangzi Jiang, en Chine centrale, afin de tirer profit de l'environnement naturel favorable et des abondantes ressources en moules d'eau douce. Selon les statistiques du ministère des Finances japonais, environ 13 tonnes ont été exportées vers le Japon en 1980. Ce chiffre dépasse de loin la quantité totale produite au Japon (environ sept tonnes par an). Alors qu'en 1967, la récolte de perles d'eau douce en Chine ne représentait que 500 kg, elle était déjà d'environ 1 500 tonnes en 2010 (2001).
Histoire des Perles de Culture
Les perles de culture d'eau de mer sont cultivées dans de nombreuses régions du monde. Les fermes d'élevage de perles Akoya se trouvent principalement au Japon et en Chine, en particulier le long des côtes méridionales des provinces du Guangdong et du Guangxi. Les perles de culture des mers du Sud sont cultivées de la côte nord de l'Australie à la côte sud de l'Asie du Sud-Est en passant par l'Indonésie, avec de grandes fermes également aux Philippines. Les îles Gambier et l'archipel des Tuamotu, qui font tous deux partie de la Polynésie française, sont deux endroits où sont cultivées les précieuses perles noires de Tahiti.
Perles Akoya
La perle Akoya est l'une des variétés de perles les plus connues et les plus appréciées. Pour la plupart des gens, la perle Akoya est la perle parfaite. Elle est généralement ronde et blanche ou crème, avec une teinte rose et un lustre intense. Elle mesure généralement moins de 9,00 mm. Les perles Akoya sont cultivées commercialement depuis plus de 100 ans et tirent leur nom de l'huître perlière du même nom.
Perles Keshi
«Keshi» est le mot japonais pour désigner les graines de pavot. Ces perles ont d'abord été créées comme sous-produit de la culture des perles Akoya. À l'origine, les perles Keshi étaient des perles qui se formaient lorsque le noyau de la perle était rejeté. Au départ, ces « déchets » peu appréciés par les éleveurs japonais en raison de leur forme irrégulière et de leur couleur généralement grisâtre étaient revendus à des commerçants indiens qui ont rapidement reconnu leur potentiel. Aujourd'hui, le terme « perles Keshi » est utilisé comme terme générique pour désigner les perles irrégulières, les perles Keshi étant désormais également cultivées en Chine comme variante d'eau douce. Elles existent en différentes tailles, formes et couleurs. Elles sont souvent plates et fines, avec des concavités et de la texture. Comme elles n'ont pas de noyau, les perles Keshi sont entièrement constituées de nacre.
Perles des mers du Sud
Les perles des mers du Sud font partie des plus grosses perles de culture. Elles sont généralement blanches ou jaunes, avec différentes nuances, souvent appelées « dorées » dans le commerce. Ce sont également des perles d'eau salée, dont la taille varie généralement entre 8,00 mm et 18,00 mm. Bien qu'elles soient le plus souvent rondes, elles peuvent aussi prendre n'importe quelle autre forme. Les perles blanches et dorées des mers du Sud sont connues pour avoir les couches de nacre les plus épaisses de tous les types de perles d'eau de mer cultivées, avec une épaisseur moyenne de 2,0 à 4,0 mm ou plus. Le lustre de la perle des mers du Sud est décrit comme satiné et plus doux que celui des perles Akoya japonaises. Les perles des mers du Sud ont un magnifique « éclat » qui semble provenir de l'intérieur, et non le lustre miroir plus dur qui fait la renommée des perles Akoya.
Perles Tahiti
Les perles de Tahiti sont souvent appelées «perles noires», mais en réalité, elles existent dans une large palette de couleurs sombres et froides, la plus courante étant le gris verdâtre. Pour de nombreux acheteurs, la perle de Tahiti est la reine des perles. Cette variété de perles d'eau salée a également une taille typique de 8,00 mm à 14,00 mm, et bien qu'elles soient le plus souvent rondes, elles peuvent également se présenter sous n'importe quelle autre forme, comme baroque, cerclée ou semi-circulaire. Les perles de Tahiti et des mers du Sud sont les plus chères du marché. Les perles de Tahiti sont avant tout connues pour leurs couleurs naturelles chatoyantes. Du gris tourterelle pâle aux nuances de base presque noir de jais, ces perles brillent d'un arc-en-ciel de couleurs secondaires célèbres (appelées couleurs secondaires), le plus souvent le paon, le vert, le rose, l'aigue-marine, l'argent/acier et le cuivre.
Les perles de Tahiti ont traditionnellement un éclat dit «satiné». Les couches de nacre de la perle sont exceptionnellement épaisses, de sorte que la lumière a plus de mal à se refléter et à se réfracter à l'intérieur, ce qui donne aux perles plus d'éclat qu'un éclat sphérique dur comme celui de l'Akoya.
Contrairement à ce que leur nom laisse supposer, les perles de Tahiti ne sont pas cultivées à Tahiti. Ces perles sont cultivées dans les lagons et atolls tropicaux de l'archipel de la Polynésie française par de petites entreprises familiales ou communautaires. Les récoltes sont envoyées à Tahiti pour y être exportées.
Perles d'eau douce
Les perles d'eau douce se déclinent en plusieurs couleurs, du blanc au crème en passant par les couleurs pastel (principalement des variations de rose et d'orange), mais certaines ont également des apparences multicolores ou métalliques. Si elles sont le plus souvent de petite taille, de forme presque ronde ou ovale, elles peuvent se présenter dans une large palette de tailles et de formes. Les plus petites perles ne sont généralement pas cultivées avec un noyau, tandis que les plus grosses perles d'eau douce sont souvent cultivées avec un noyau.
Perles de Biwa
En raison des conséquences de la Seconde Guerre mondiale, ce n'est qu'à partir de 1955 que l'on dispose de données plus précises sur la production au lac Biwa. Cette année-là, le ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche a déclaré 100 kg de perles de culture d'eau douce. Ce chiffre est passé à six ou sept tonnes dans les années 1970, les exportations étant principalement destinées au Moyen-Orient et à l'Inde. Moins de 1 % étaient des perles avec un noyau, le reste était cultivé sans noyau. Les perliculteurs du lac Biwa produisaient d'abord les formes rondes ou baroques conventionnelles, mais aussi quelques autres formes telles que les perles cruciformes, triangulaires, oblongues ou triples. Entre-temps, la perliculture sur le lac Biwa a fortement diminué. Les ressources naturelles de l'huître Hyriopsis schlegelii ont été exploitées jusqu'à épuisement et depuis 1982 environ, il n'y a plus de réserve stable, malgré le développement d'une technique de production artificielle d'huîtres de semence dès 1975. Les effets néfastes de la consanguinité, de la pollution de l'eau et des modifications de l'écosystème sont quelques-unes des causes de la mauvaise croissance des huîtres de semence artificielles.
Perles de Kasumiga
L'objectif de Kazuhisa Yanase était d'élever à partir de 1946 sur le lac Kasumigaura des perles d'eau douce d'environ 10 mm, aux couleurs et aux formes magnifiques. En 1962, alors que la culture des perles était en déclin dans le lac Biwa, dix petites fermes perlières se sont installées au lac Kasumigaura et ont commencé à cultiver des perles d'eau douce non nucléées (appelées perles Kasumiga keshi) en utilisant un semis artificiel de la moule Hyriopsis schlegelii dans un environnement de laboratoire.
L'épaisseur de la nacre des perles, qui ont été cultivées sur une longue période (3,5 à 4 ans), a atteint 3 mm, ce qui est beaucoup plus épais que la nacre des perles de culture Akoya. La taille des perles Kasumiga se situe généralement entre 11 et 15 mm. L'une des caractéristiques des perles de Kasumiga, produites par le mollusque hybride, est leur couleur. La variété des couleurs du corps comprend le blanc, le rose, le violet, le jaune, le rouge-violet, l'orange et le marron, avec un chatoiement souvent appelé «arc-en-ciel». Les couleurs préférées pour ces produits varient d'un pays à l'autre, le rose et le violet étant les plus recherchés. Aux États-Unis et en Europe, la perle de culture est très appréciée pour son éclat, sa variété de couleurs et sa taille, et l'offre ne parvient pas à répondre à la demande.
La production annuelle est passée de quelques centaines de kilos dans les années 1970 à plus de 750 kg dans les années 1980. Aujourd'hui, la production annuelle de grosses perles d'élevage dans le lac Kasumigaura ne dépasse pas 40 kg, dont seule une petite partie est exportée.
Perles d'Edison ou de Ming
Depuis la fin des années 1980 au plus tard, la production de masse et le prix avantageux des perles de culture d'eau douce chinoises ont supplanté l'industrie perlière japonaise.
Pendant des décennies, les Chinois ont expérimenté la culture de perles d'eau douce avec un noyau. L'objectif était de récolter de très grosses perles rondes. Le chemin pour y parvenir a été long. Au début, on réussit à cultiver de très grosses perles, mais les résultats étaient tout sauf ronds. On obtint plutôt de grosses perles baroques, qui avaient souvent une sorte de queue et étaient donc appelées «boules de feu».
Ce n'est qu'au début du nouveau millénaire, lorsqu'on commença à implanter le noyau non plus dans le tissu du manteau de la coquille, mais profondément dans les organes, que l'on réussit enfin à cultiver des formes rondes.
Les perles Edison se distinguent, tout comme les perles Kasumiga, par leurs incroyables couleurs naturelles et leur éclat métallique. La taille des perles Edison varie entre 12 et 18 mm. Les couleurs dominantes sont le violet et le lilas. On trouve également des tons orange et bronze. La surface des perles présente généralement un éclat prononcé et peu de signes de croissance.
Le nom «Perles Edison» a été choisi en l'honneur de Thomas Alva Edison, qui continue de jouir d'un grand respect en Chine et au Japon.
Le processus d'élevage correspond à la même méthode que celle utilisée dans le lac Kasumigaura au Japon. Un noyau percé de nacre d'eau douce américaine est inséré dans le corps mou interne de la moule à l'aide d'une aiguille spéciale, ainsi qu'un minuscule morceau de tissu de la coquille provenant d'une moule donneuse. Dans le lac Kasumigaura, un croisement entre la moule d'eau douce chinoise Hyriopsis cumingii et la moule japonaise Hyriopsis schlegelii a été développé spécialement pour la perliculture. Ce croisement est également utilisé pour la perle d'Edison.
Caractéristiques des Perles de Culture
Il est souvent difficile pour les non-initiés d'évaluer la qualité des perles de culture. Elles se ressemblent trop à première vue. En outre, de nombreuses personnes intéressées ne savent souvent pas comment déterminer la valeur réelle d'une perle et comment distinguer les différents types de perles.
Les cinq critères les plus importants pour évaluer chaque type de perle sont : la taille, la forme, la couleur, la surface et le lustre. La valeur d'une perle est toujours déterminée par la somme de tous ces critères de qualité.
Taille :
en règle générale, plus une perle est grande, plus sa valeur est élevée. Les grosses perles sont rares dans la nature. La majorité des perles de culture mesurent moins de 10 mm. Les perles naturelles de très grande taille sont une rareté absolue.
Forme :
plus la perle est ronde, plus elle est estimée à sa juste valeur. Plus la forme d'une perle est parfaite, plus elle est rare et précieuse. De nombreux connaisseurs de perles apprécient cependant la particularité unique des perles baroques.
Les perles baroques sont de forme ovale, en forme de goutte et asymétriques. Elles sont classées en fonction de leur symétrie.
Couleur :
Si de nombreux acheteurs continuent de préférer la perle blanche classique, les perles de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sont désormais très appréciées.
Les perles colorées, comme les perles noires de Tahiti ou les perles dorées des mers du Sud, sont évaluées en fonction de la profondeur et de la saturation de leur couleur. Plus la teinte est intense, plus la perle est rare et précieuse. Certaines nuances ou couleurs exotiques atteignent des prix records aux enchères.
Surface :
plus la surface de la perle est uniforme et pure, plus sa valeur est élevée. Les perles qui présentent une surface impeccable, sans inclusions telles que piqûres d'aiguilles, rayures, taches pâles et plis, sont beaucoup plus appréciées que les perles présentant plusieurs défauts.
Cependant, les perles étant un produit naturel, il y aura toujours une forme ou une autre de défauts esthétiques, même si on ne peut pas les voir à l'œil nu.
Éclat :
plus l'éclat d'une perle est intense, plus sa valeur est élevée. L'éclat mesure le taux de réflexion (à quel point il est net et détaillé) à la surface d'une perle et la quantité de lumière qui est réfléchie sur les perles. Les perles sans lustre important peuvent avoir un aspect crayeux et mat. En règle générale, plus la brillance d'une perle est claire, nette et réfléchissante, plus elle a de la valeur.
Graduation de perles rondes Akoya et de perles de culture d'eau douce
Certificat d'authenticité
La question se pose souvent : comment distinguer une « vraie perle » (perle de culture ou perle naturelle) d'une imitation avec des moyens simples ?
Chaque « vraie » perle a une structure de surface tout à fait individuelle, comparable à l'empreinte digitale d'une personne. Dans la nature, il n'y a pas deux perles identiques. Chaque perle est unique.
Même un œil non exercé peut généralement reconnaître l'imitation à la rainure du trou de la perle. Alors que la rainure d'une perle naturelle ou d'élevage est lisse et nette, le trou de la perle de culture (à gauche sur la photo) présente des « effilochures », car le revêtement appliqué sur la perle est légèrement endommagé lors du perçage. Un autre indice est la perfection et l'uniformité des imitations, qui ne peuvent pas exister dans la nature.
Je ne recommanderais pas le « test de friction » sur les dents ou le frottement mutuel des perles, car même un profane peut causer des dommages.
Perles d'imitation / Perles en coquillage
Les perles de nacre sont fabriquées à partir des coquilles des huîtres perlières. La plupart du temps, on utilise une perle de nacre comme noyau, mais parfois le matériau de base est broyé puis façonné industriellement, par exemple en utilisant de la résine synthétique. Dans tous les cas, l'ébauche est ensuite recouverte d'un revêtement selon un procédé spécial, puis polie. Les perles de nacre peuvent être fabriquées dans toutes les formes, tailles et couleurs. De cette manière, il est possible de simuler une grande variété de perles naturelles et cultivées. L'objectif est généralement de leur donner l'apparence de précieuses perles de Tahiti et des mers du Sud. Dans ce contexte, elles sont souvent proposées de manière déroutante sous le nom de perles MK, perles de coquillage des mers du Sud ou sous des appellations similaires, suggérant à l'acheteur qu'il s'agit de perles précieuses.
Les perles de coquillage sont plus robustes et nécessitent moins d'entretien que les perles véritables. La sueur, le parfum ou les produits de nettoyage les abîment moins. Pour quelqu'un qui souhaite des perles parfaites, absolument identiques, à un prix raisonnable, elles sont peut-être le bon choix.
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